Nouveauté
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25,90 €
bilingue français-portugais
auteure-illustratrice |
Chico Rei occupe une place importante dans la Mémoire du Brésil, dans l’Histoire des Résistances à l’Esclavage et dans la vie des auteurs de ce livre.
suivi d'un texte de Maria Augusta Rodrigues École de Samba : École de la Vie.
Prix FETKANN!
Maryse CONDÉ
Coup de ❤
de l'Académie Charles Cros

Cette nouvelle édition bilingue franco-portugaise est publiée avec le soutien de l’Ambassade du Brésil en France.
En 1964, Le Salgueiro, une grande École de samba de Rio de Janeiro, choisit Chico Rei comme thème de son défilé et fait connaître à tous l’histoire de ce héros afro-brésilien transmise la tradition orale depuis le XVIIIè siècle.
A Ouro Preto, « bijou du Baroque Brésilien classé à l’Inventaire du Patrimoine Mondial de l’UNESCO », l’église que Chico Rei aurait fait construire sur une colline de la ville, ainsi que l’entrée de la mine qui lui appartint, témoignent de ce passé glorieux.
Encouragée par Jorge Amado, qu’elle a bien connu lorsqu’elle habitait Salvador de Bahia, Béatrice_Tanaka a publié une première version de La Légende de Chico Rei en 1973, dans un album de contes du Brésil qui fera connaitre aux jeunes Français la richesse et la diversité de son pays d’adoption. Il témoigne déjà de l’importance qu’elle attache aux cultures traditionnelles des peuples indigènes et des descendants d’esclaves noirs.
C’est pour illustrer un livre K7 publié par Lise_Bourquin_Mercadé en 1989 (collection cassettine), que Béatrice_Tanaka peignit les tableaux naïfs et luxuriants, fourmillant de détails et de personnages, reproduits dans cette nouvelle édition.
Ils mettent en scène les principaux épisodes de l’histoire de Chico Rei, dans un Brésil du XVIIIè siècle imaginé et rêvé par une artiste formée au théâtre et passionnée par ce qu’elle nomme un opéra sur asphalte : le défilé d’une école de samba.
Dans son Petit Cahier de Souvenirs, à la fin du livre, Béatrice Tanaka rend hommage au peintre Alberto Da Vega Guignard - son professeur de dessin à Belo Horizonte - qui lui fit connaître Ouro Preto à la fin des années 40 et à Fernando Pamplona, le « carnavalesco » du Salgueiro qui lui raconta l’histoire de Chico Rei en 1965 et lui ouvrit les portes du monde des écoles de samba : elle fut carnavalesca de Portela en 1966 et remporta un prix...
raconte comment, dans les années 60, cette École de Samba a, dit-elle, « mis dans l’Avenue des thèmes qui ont fait connaitre au grand public les personnages noirs et les évènements de l’Histoire du Brésil ».
Elle explique le rôle des femmes âgées de la communauté afro-brésilienne dans la transmission de la mémoire africaine au Brésil, raconte comment les Écoles de Samba se sont constituées et organisées et rappelle la place qu’elles occupent dans la vie des Brésiliens, aujourd’hui encore lieu de réunion, d’apprentissage et de formation, y compris pour les enfants.
Enfin elle décrit pas à pas l’organisation et le déroulement d’un défilé d’école de samba, sans oublier le instruments de percussion de la batterie présentés par ordre d’entrée en scène...