Noémi KOPP-TANAKA, auteur et illutratrice du livre-cd à succès Les matriochka de Natacha, est également traductrice des romans de Lygia Bojunga en français.
Brésilienne et française, née à Paris en 1958 de parents brésiliens d’origine japonaise par son père et roumaine par sa mère, elle est mariée à un médecin suisse - allemand et vit à Chicago.
Après des études secondaires à l’École Alsacienne et un éventail de formations incluant la danse, les Métiers du Livre, l’École Estienne, les Métiers d’Art à Berne, un diplôme d’Éducatrice de Jeunes Enfants et un diplôme International Montessori, Noémi Kopp-Tanaka a d’abord créé une libraire spécialisée pour la Jeunesse (avec Suzanne Bukiet, L’Arbre à Livres, Librairie Internationale Jeunesse, Paris), avant de créer et d’animer pendant 17 ans la bibliothèque du Lycée Français de Chicago (1995 - 2012). Elle pratique régulièrement plusieurs langues - français, portugais anglais, allemand, espagnol, italien - a étudié le russe et le japonais.
Très investie dans l’éducation au développement durable, elle se passionne pour les arts et les cultures du monde, tout comme sa mère, Béatrice Tanaka.
Mère de deux enfants et grand-mère de deux jumeaux, Noémi KOPP-TANAKA a porté en elle Les Matriochkas de Natacha pendant des années avant de réaliser ces aquarelles si délicates et d’écrire un conte russe à tiroirs pour la collection cassettine, alors qu’elle attendait le père de ses petits enfants… C’est un livre dans lequel elle s’est beaucoup investie, comme un auteur-illustrateur ne le fait qu’un fois dans sa vie :
« J’ai commencé à illustrer l’histoire de Natacha pendant que mon bébé grandissait dans mon ventre... Je me souviens de journées et de soirées, assise à la petite table de la grand-mère de Peter, mon mari, sur laquelle je disposais mon papier, ma palette et mes aquarelles, lorsqu’Andrea dormait. J’étudiais les motifs des broderies et des peintures paysannes pour les frises, je me documentais sur les constructions en rondins des forêts de bouleaux, en Russie et en Ukraine. J’aimais essayer de retrouver la finesse des forêts de bouleaux, avec leurs branches, leurs feuillages si légers et cette écorce blanche si merveilleuse ». Noémi K-T